La profession d’ostéopathe, après le combat la reconnaissance ?

La profession d’ostéopathe, hier persécutée, est aujourd’hui plébiscitée par le public.  Elle bénéficie d’une réglementation lui offrant les bases d’un bon développement.
Parmi les principaux combats (notamment menés par les syndicats défendant et représentant la profession) figurent :

  • Les combats judiciaires pour défendre les ostéopathes accusés d’exercice illégal de la médecine ;
  • L’obtention de la reconnaissance législative de l’ostéopathie en 2002 ;
  • La mise en application de la loi de 2002 par les décrets n°2007-435 et n°2007-437 du 25 mars 2007 destinés à encadrer la formation et les conditions d’exercice à l’ostéopathie ;
  • L’exonération de TVA sur les actes ostéopathiques ;
  • Le contrôle des établissements de formation par les agences régionales de santé et l’IGAS et la possibilité de retrait de l’agrément en cas de non-respect de la réglementation (article 64 loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 – art. 64) ;
  • L’action en faveur de la réforme de la réglementation de la formation ;
  • La publication d’une norme européenne relative à la prestation de soins en ostéopathie ;
  • L’action pour le partage des informations avec les professionnels de santé ;
  • L’obtention d’une RCP obligatoire pour les ostéopathes ;

La profession d’ostéopathe, que manque-t-il pour une acceptation complète ?

En dépit de ces nombreux signaux de bonne santé, le chemin vers un statut abouti et consolidé de la profession reste long :

  • Harmoniser encore l’offre de formation,
  • Favoriser les migrations inter-professionnelles,
  • Améliorer la situation économique des professionnels,
  • Rendre opposable une déontologie spécifique,
  • Obtenir l’indemnisation de l’aléa thérapeutique pour les patients des ostéopathes exclusifs,
  • Etendre le droit à la retraite aux ostéopathes qui exerçaient avant la loi de 2002,
  • Et bien d’autres sujets restent à débattre et à mener…